Désolé, désolé, désolé
...d'un si long silence, mais cette année est particulièrement dense professionnellement. Entre deux trains, trois conférences, quatre cours, et une activité professionnelle qui augmente, je n'ai plus énormément de temps pour entretenir convenablement ce blog et je prie mes lecteurs de bien vouloir m'en excuser.
Bon, je vais donc essayer de m'astreindre à une discipline plus ferme. En attendant, je voulais partager avec vous un moment assez unique vécu avec Olivier Roellinger à Paris, à l'occasion de la sortie de son nouvel ouvrage avec Vincent Lejalé.
Je dois vous avouer qu'Olivier Roellinger est à la fois simple, charmant, attentionné et passionnant. Je suis partial, bien évidemment, mais ayant cotoyé pas mal de chefs, je suis plus que jamais séduit par sa simplicité et sa gentillesse.
Il m'a même laissé voir (dans sa boutique parisienne) sa cave unique pour la maturation des vanilles qu'il ramène des quatre coins du monde. Ses dernières vanilles sont d'ailleurs remarquables, notamment celle de vanuatu. Voici la cave: température et hygrométrie constantes, les gousses de vanille sont emballées dans du papier de soie, et dans les boites métalliques que vous voyez sur l'image.
En attendant, je ne saurais trop vous conseiller son dernier ouvrage, qu'il m'a dédicacé mais je garde la dédicace pour moi, et qui parle de l'histoire des navigateurs et négociants d'épices, des épices en soi avec la spécificité d'Olivier Roellinger qui consiste à ne jamais les utiliser une par une, mais à composer des mélanges pour exhausser les goûts. Et puis, il y a les recettes, bien évidemment. Un livre absolument superbe.
Bravo chef, et merci.